Prema, la directrice de l'orphelinat, et Shiny, sa fille cadette qui l’aide à l’orphelinat, sont
venues en Europe pour quelques semaines rendre visite à Steffi, la fille aînée de Prema, qui a accouché
récemment d’une petite fille. Elles profitent en fait de la période des
vacances scolaires indiennes (le mois de mai) pour s’absenter ensemble. Leur
venue a été l’occasion pour Siwol d’organiser plusieurs évènements dont une
journée autours de la danse bollywood et de la vie quotidienne en Inde à
l’école primaire des Rochers, à Clamart. Pour commencer la journée sous les
meilleurs auspices, Shiny et Prema ont dessiné des rangolis dans la cour de l’école, suscitant une attention immédiate
de la part des élèves. Réalisés quotidiennement le matin et le soir, ils ornent le
seuil des maisons et attirent l’attention des dieux qui se rendent sur la terre
le matin et en repartent le soir.
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| Le rangoli de Prema et Shiny... |
Après l’observation, place à l’action ! Rassemblés en cercle
autour de Shiny, les enfants ont imité ses gestes les uns après les autres pour
dessiner leur propre rangoli : 3 rangées de 3 points superposés et espacés
régulièrement, puis des traits à la craie et enfin, les couleurs ! Celles-ci
consistent en une poudre colorée que l’on saupoudre pour remplir les motifs.
Une fois ceux-ci terminés, tout le monde est rentré au chaud dans le gymnase. Deux ateliers de danse ont ensuite eu lieu, avec des classes de
CE2, de CLISS et des CP. Les enfants ont observé avec fascination Shiny faire
une chorégraphie complète sur une musique très populaire, puis se sont lancés
dans l’apprentissage. Après une série de pas, ils ont réalisé une chorégraphie
complète avec Shiny qui leur montrait les enchaînements. Des maîtresses
aux enfants, ce furent des moments d’apprentissage enthousiastes !
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| Et ceux des enfants... |
Et le soir, nous
avons eu le plaisir de rencontrer les parents et les enfants ensemble pour un
nouveau moment magique. Nous étions enchantées de constater que les parents et
enfants étaient venus aussi nombreux : environ 150 personnes, dont la
moitié d’enfants et la moitié d’adultes. Organisée en trois temps, la soirée a
commencé par un spectacle de danse classique indienne par Shiny, parée des
bijoux et du costume traditionnels. Nous avons ensuite présenté l’association et l’orphelinat créé par
Prema, la vie des fillettes au quotidien; et les enfants ont posé de nombreuses
questions, toutes plus pertinentes les unes que les autres. Nous étions tous
ravis de leur intérêt et de leur curiosité ! Enfin, les enfants se sont
tous levés pour faire une dernière danse bollywod qu’ils ont répété avec
enthousiasme, puis ils se sont rassis pour profiter d’une dernière danse avant
de repartir avec des étoiles plein les yeux. Nous sommes repartis ravis de la
soirée et infiniment reconnaissants de l’accueil chaleureux que nous avons
reçu.
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| Le spectacle de Shiny |
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| Et celui des enfants... |
Côté financier, la soirée a permis de récolter 490 € de dons, qui
seront tous intégralement reversés à l’orphelinat (comme tous les dons versés à
Siwol) : merci à tous ceux qui ont apporté leur contribution : cela
couvre quasiment les dépenses d’une année pour l’une des 32 fillettes de
l’orphelinat. Siwol étant une association reconnue d’utilité publique, chaque
donateur ayant complété le formulaire de dons recevra en début d’année prochain
un reçu fiscal lui permettant de déduire jusqu’à 66 % des sommes versées de ses
impôts. Mais surtout, cela a été une belle journée d’échange : avant le spectacle, Shiny et Prema ont
visité l'école avec l'une des professeures. Elles ont été très impressionnées
par le nombre de points d'eau dans l'école, par la présence d'une infirmière
sur place, et ont pris beaucoup d'idées d'activités en regardant les posters et
les dessins faits par les élèves. En
retour, les élèves, les parents et les professeurs se sont montrés très curieux
de l'Inde. Les enfants ont été étonnés d'apprendre que les fillettes se
levaient à 5 h 30, faisaient des activités avant d'aller à l'école, et
apprenaient trois langues dès l'école primaire. Nous avons
convenu avec l’une des enseignantes de poursuivre les liens établis, et pour
commencer en offrant à une classe l’opportunité de travailler le graphisme à
partir de l’orthographe de leurs prénoms en kannada, la langue maternelle des
fillettes… et peut-être d’autres échanges à suivre !
