Le 1er mars, l'Inde a célébré Holi, aussi appelée la fête des couleurs, car on se poursuit en s'aspergeant d'eau colorée. C'est une fête hindoue, qui célèbre la victoire du bien sur le mal, comme beaucoup de fêtes religieuses. Cette fois ci le bien, est joué par Prahlada, un jeune dévot de Vishnu, tandis que le mal est représenté par son propre père, Hiranyakashyap. Hiranyakashyap est un démon a qui Brahma (un dieu central du panthéon hindou) avait accordé qu'il ne pourrait être tué durant le jour ou la nuit, chez lui ou en dehors de chez lui, ni sur terre ni dans le ciel...
Hiranyakashyap était devenu arrogant car il se croyait invincible, et donc meilleur que les dieux, mais son fils restait fidèle aux dieux. De ce fait, il décida de le tuer, mais aucun de ses plans ne marchaient, notamment parce que les dieux protégeaient le pieu Prahlada. Finalement, Hiranyakashyap demande à sa soeur Holika, de l'aider à tuer Prahlada. En effet, Holika avait elle aussi un pouvoir, elle ne pouvait normalement brûler grâce à un chale magique. Elle prend donc Prahlada sur ses genoux, et s'assoit dans le feu. Mais les dieux en décident autrement, et font s'envoler le chale, qui vient recouvrir Prahlada. Holika brûle, et Prahlada est sauvé. C'est donc la mort de Holika que l'on célèbre lors de la fête de Holi. (Hirankashyap a finalement été mis hors d'état de nuire mais c'est une autre histoire).
Etrangement, même si cette histoire n'est pas très joyeuse, Holi est certainement la plus amusante de toutes les fêtes. D'ailleurs, pour beaucoup d'hindous, elle rend hommage au dieu Krishna, qui comme vous avez pu le lire, n'apparaît pas dans cette légende! Comme dans beaucoup de culture, Holi marque une période de renouveau, et propose sous la forme de jeux un exutoire. Il s'agit là de s'asperger d'eau colorée.Prema, qui gère l'orphelinat, est chrétienne, et les fillettes pratiquent le christianisme, même si elles n'ont pas été converties pour celles qui sont hindoues ou musulmanes. Cette situation peu paraître étrange, voire choquante, et contraire au principe de laïcité. Toutefois en Inde, cette situation paraît normale. L'athéisme est difficilement concevable là-bas, en dehors de quelques cercles urbains, et le sécularisme consiste en une neutralité vis à vis de toutes les religions, mais en acceptant l'existence du divin. L'idée de ne pratiquer aucune religion est difficilement imaginable, comme ceux d'entre vous qui ont pu voyager en Inde ont du le constater, "what is your religion" étant souvent l'une des premières questions posées...Si les fillettes pratiquent le christianisme (protestant) en allant à la messe, elles célèbrent aussi la plupart des fêtes hindoues et certaines fêtes musulmanes. La directrice a expliqué aux filles que lorsqu'elles seront grandes, elles décideront seules si elles souhaitent poursuivre l'une ou l'autre des religions (ou plusieurs, comme cela se fait parfois en Inde), ainsi que les modalités de leur pratique religieuse. Prema souhaite que les filles connaissent les trois grandes religions de l'Inde, c'est pourquoi elle est ravie qu'un religieux hindou ait accepté de venir régulièrement raconter des histoires tirées de sa religion. Les religieux musulmans avec qui elle a discuté jusqu'à présent n'ont pas pu se rendre disponible pour venir expliquer leur religion aux fillettes. Lors de chaque temps fort de l'orphelinat (cérémonie d'ouverture, Noël, ...), la directrice a invité un religieux hindou, un religieux musulman et un pasteur, qui ont pu venir assister à l'événement côte à côte.
On the 1st of March, India celebrated Holi, also called the color »s festival as people traditionally splash colored water at each other. It’s a Hindu festival, which celebrates the victory of good over evil. More specifically, it celebrates the death of Holika who tried to burn to death her nephew, the pious Prahlada (In her defense, she did so on the request of the boy’s father, Hiranyakashyap, who was annoyed that her son would rather says his prayers to Shiva than to him). Though the story is not merry, Holi is certainly the most amusing and colorful festival. Actually, many Hindus consider that it’s a festival in honor of Krishna, though he does not appear in the initial story. Holi is one of the many festivals that celebrate spring around the world, from our western carnivals to the central Asian “norouz”…
Prema, who heads the orphanage, is Christian. So the girls practice many of the Christian rites, but they did not convert, for those who are Hindu or Muslim. This might conflict with secularism from a Western perspective. However, in India, this situation feels totally normal. Except for a few (often urban) exceptions, atheism is not professed in India, and secularism is based on the idea that there is god, or a divine entity, but that the different religions are equally acceptable and that the State should give the same support to all of them (even though this theoretical idea is not always perfectly implemented). Having no religion at all does not seem possible to the “aam admi” (‘the common man’), and as those who have travelled to India might have noticed “what is your religion?” is one of the first question people usually ask…
But though the girls practice many of the Christian rituals, they also celebrate Hindu festivals and a Hindu ‘holy man” comes to explain his religion to the girls, and Prema is trying to conclude the same sort of agreement with a Muslim cleric. Likewise, when the orphanage celebrates a specific event, such as its opening, Muslim, Hindu and Christian clerics are present and sit side by side…
Hiranyakashyap était devenu arrogant car il se croyait invincible, et donc meilleur que les dieux, mais son fils restait fidèle aux dieux. De ce fait, il décida de le tuer, mais aucun de ses plans ne marchaient, notamment parce que les dieux protégeaient le pieu Prahlada. Finalement, Hiranyakashyap demande à sa soeur Holika, de l'aider à tuer Prahlada. En effet, Holika avait elle aussi un pouvoir, elle ne pouvait normalement brûler grâce à un chale magique. Elle prend donc Prahlada sur ses genoux, et s'assoit dans le feu. Mais les dieux en décident autrement, et font s'envoler le chale, qui vient recouvrir Prahlada. Holika brûle, et Prahlada est sauvé. C'est donc la mort de Holika que l'on célèbre lors de la fête de Holi. (Hirankashyap a finalement été mis hors d'état de nuire mais c'est une autre histoire).
Etrangement, même si cette histoire n'est pas très joyeuse, Holi est certainement la plus amusante de toutes les fêtes. D'ailleurs, pour beaucoup d'hindous, elle rend hommage au dieu Krishna, qui comme vous avez pu le lire, n'apparaît pas dans cette légende! Comme dans beaucoup de culture, Holi marque une période de renouveau, et propose sous la forme de jeux un exutoire. Il s'agit là de s'asperger d'eau colorée.Prema, qui gère l'orphelinat, est chrétienne, et les fillettes pratiquent le christianisme, même si elles n'ont pas été converties pour celles qui sont hindoues ou musulmanes. Cette situation peu paraître étrange, voire choquante, et contraire au principe de laïcité. Toutefois en Inde, cette situation paraît normale. L'athéisme est difficilement concevable là-bas, en dehors de quelques cercles urbains, et le sécularisme consiste en une neutralité vis à vis de toutes les religions, mais en acceptant l'existence du divin. L'idée de ne pratiquer aucune religion est difficilement imaginable, comme ceux d'entre vous qui ont pu voyager en Inde ont du le constater, "what is your religion" étant souvent l'une des premières questions posées...Si les fillettes pratiquent le christianisme (protestant) en allant à la messe, elles célèbrent aussi la plupart des fêtes hindoues et certaines fêtes musulmanes. La directrice a expliqué aux filles que lorsqu'elles seront grandes, elles décideront seules si elles souhaitent poursuivre l'une ou l'autre des religions (ou plusieurs, comme cela se fait parfois en Inde), ainsi que les modalités de leur pratique religieuse. Prema souhaite que les filles connaissent les trois grandes religions de l'Inde, c'est pourquoi elle est ravie qu'un religieux hindou ait accepté de venir régulièrement raconter des histoires tirées de sa religion. Les religieux musulmans avec qui elle a discuté jusqu'à présent n'ont pas pu se rendre disponible pour venir expliquer leur religion aux fillettes. Lors de chaque temps fort de l'orphelinat (cérémonie d'ouverture, Noël, ...), la directrice a invité un religieux hindou, un religieux musulman et un pasteur, qui ont pu venir assister à l'événement côte à côte.
On the 1st of March, India celebrated Holi, also called the color »s festival as people traditionally splash colored water at each other. It’s a Hindu festival, which celebrates the victory of good over evil. More specifically, it celebrates the death of Holika who tried to burn to death her nephew, the pious Prahlada (In her defense, she did so on the request of the boy’s father, Hiranyakashyap, who was annoyed that her son would rather says his prayers to Shiva than to him). Though the story is not merry, Holi is certainly the most amusing and colorful festival. Actually, many Hindus consider that it’s a festival in honor of Krishna, though he does not appear in the initial story. Holi is one of the many festivals that celebrate spring around the world, from our western carnivals to the central Asian “norouz”…
Prema, who heads the orphanage, is Christian. So the girls practice many of the Christian rites, but they did not convert, for those who are Hindu or Muslim. This might conflict with secularism from a Western perspective. However, in India, this situation feels totally normal. Except for a few (often urban) exceptions, atheism is not professed in India, and secularism is based on the idea that there is god, or a divine entity, but that the different religions are equally acceptable and that the State should give the same support to all of them (even though this theoretical idea is not always perfectly implemented). Having no religion at all does not seem possible to the “aam admi” (‘the common man’), and as those who have travelled to India might have noticed “what is your religion?” is one of the first question people usually ask…
But though the girls practice many of the Christian rituals, they also celebrate Hindu festivals and a Hindu ‘holy man” comes to explain his religion to the girls, and Prema is trying to conclude the same sort of agreement with a Muslim cleric. Likewise, when the orphanage celebrates a specific event, such as its opening, Muslim, Hindu and Christian clerics are present and sit side by side…
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